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Schroders Global Investor Study 2023

Schroders Global Investor Study 2023

Les épargnants belges contraints de revoir leurs stratégies d’investissement face à l’inflation et aux incertitudes géopolitiques

Selon l’enquête Schroders Global Investor Study 2023[1], les investisseurs belges sont contraints de réévaluer leurs stratégies d’investissement en réponse à la nouvelle réalité économique, à l’inflation persistante et aux incertitudes géopolitiques.

L’enquête phare de Schroders montre que près de 80 % des investisseurs belges pensent désormais que nous sommes entrés dans une nouvelle ère en termes de politiques et de comportement des marchés en raison de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt.

Ces résultats contrastent fortement avec ceux de l’étude réalisée l’an dernier, dans laquelle certains sondés jugeaient le caractère adverse des marchés être de nature passagère et prévoyaient un retour rapide à un environnement plus favorable, caractérisé par une inflation faible et des taux bas. En conséquence, plus de 60 % d’entre eux ont déjà ajusté leurs stratégies d’investissement et un tiers a l’intention de le faire.

Notre étude montre que les investisseurs belges qui estiment avoir un niveau expert ont été les plus prompts à réagir, 88 % ayant déjà adapté leur stratégie, tandis qu’un tiers (31 %) de ceux qui se qualifient d’investisseurs « débutants » ne l’ont pas encore fait.

Notre étude souligne également l’importance de la gestion active aux yeux de nombreux investisseurs belges, tandis que les actifs privés sont jugés constituer un outil de diversification essentiel alors que la tendance à la démocratisation continue de s’accélérer.

La grande majorité des investisseurs belges restent toutefois optimistes, près de 90 % s’attendant à des performances identiques ou supérieures à celles de l’an dernier.

C’est notamment le cas des investisseurs « experts », dont 72 % anticipent des performances en nette amélioration l’an prochain.

Il est frappant de constater que la majorité des investisseurs belges tablent sur une performance annuelle de 10,49 %, légèrement supérieure à celle de l’an dernier (9,76 %).

Wim Nagler, Head of Insurance EMEA chez Schroders, a déclaré :

« Dans un paysage d’investissement de plus en plus façonné par les « 3D » que sont la démondialisation, la décarbonation et la démographie, les investisseurs continuent de se faire à l’idée que l’inflation et les taux d’intérêt élevés sont voués à perdurer. Tous les actifs ont connu un repricing pour rivaliser avec le rendement des dépôts bancaires. Les valorisations retrouvent leur importance. Par rapport aux 15 dernières années, il faut sans doute investir de manière plus flexible et plus active désormais. Les résultats de l’étude montrent que certains investisseurs s’ajustent plus rapidement que d’autres. »

Les actifs privés procurent une couverture dans un environnement économique chahuté

Ces dernières années, les régulateurs et les gestionnaires d’actifs ont activement œuvré à la démocratisation des actifs privés, notamment avec le lancement de structures telles que les ELTIF en Europe.

Toutefois, les deux tiers des investisseurs belges ont encore une connaissance limitée de cette classe d’actifs, laissant penser que des efforts de pédagogie s’imposent pour soutenir la croissance continue de ces placements.

En outre, près des deux tiers des investisseurs belges (61 %) pointent également la nature illiquide de ces actifs et la durée de détention plus longue requise en tant qu’obstacles à l’investissement.

Néanmoins, en moyenne, les investisseurs admettent qu’ils envisageraient d’allouer 14,12 % de leurs avoirs à des actifs privés. Pour les investisseurs plus « experts », cette part grimpe à 16,43 %.

Plus précisément, près d’un tiers (29 %) sont davantage attirés par l’investissement dans le private equity. Là encore, dans le cas des investisseurs « experts », ce chiffre augmente considérablement, 61 % déclarant qu’ils souhaitent davantage investir dans le private equity. Les facteurs importants pour les Belges lors de l’évaluation des investissements en private equity sont le niveau de risque et de volatilité (55 %), le potentiel de rendements élevés (48 %) et l’accès à l’investissement (42 %). Concernant le dernier constat, 29 % des Belges intéressés par un investissement en private equity déclarent explicitement ne pas trouver de banque leur permettant d’investir.

Les infrastructures et les énergies renouvelables étaient la deuxième classe d’actifs la plus populaire, tandis que l’immobilier s’est classé troisième.

Dans l’ensemble, les actifs privés sont considérés par la moitié des sondés comme un outil de diversification important et un moyen de doper la performance du portefeuille (51 % et 49 %, respectivement).

Il est intéressant de noter qu’environ un tiers des investisseurs belges sont également attirés par les caractéristiques de durabilité perçues des actifs privés.

Wim Nagler, Head of Insurance EMEA chez Schroders, a déclaré :

« Il y a quelques années, un investisseur type en actifs privés aurait été ce que les gestionnaires d’actifs appellent un « institutionnel ». Il s’agit d’investisseurs grands comptes tels que les régimes de retraite à prestations définies ou les grands fonds de dotation. Comme le montre la dernière édition de notre étude Global Investor, la situation devrait considérablement changer ces prochaines années. 

« L’éventail des possibilités permettant d’accéder aux marchés privés s’élargit et les investisseurs particuliers en prennent note. Il est difficile d’interpréter les marchés à l’heure actuelle et les investisseurs sont à la recherche de tous les outils disponibles pour atteindre leurs objectifs. Les actifs privés représentent un ensemble extrêmement varié d’opportunités et un très grand nombre de moteurs de performance.

« L’élargissement des choix qui s’offrent aux investisseurs particuliers est une évolution très positive à nos yeux. Nous pensons également que les arguments en faveur de l’inclusion d’une allocation en actifs privés – le cas échéant – n’ont sans doute jamais été aussi convaincants. » 

Investissement durable : le temps est venu de s’engager

Les investisseurs belges sont attirés par l’investissement durable en raison de la possibilité de générer un impact environnemental positif et d’aligner leurs investissements sur leurs principes sociétaux.

Fait important, environ un quart des investisseurs (23 %) estiment que les fonds durables sont susceptibles d’offrir de meilleures performances. La part des investisseurs qui boudent l’investissement durable parce qu’ils craignent de moins bonnes performances est la même que l’an dernier.

L’un des éléments clés de l’investissement durable est l’actionnariat actif – le dialogue direct avec les entreprises pour améliorer leurs résultats dans le but ultime de soutenir le rendement des investissements.La grande majorité des Belges (82 %) reconnaissent et soutiennent le concept d’actionnariat actif, ce sentiment étant plus fort parmi les investisseurs plus expérimentés.

Plus précisément, les principaux sujets sur lesquels les investisseurs belges souhaitent un engagement actif concernent le climat, le capital naturel et le traitement des travailleurs.

Wim Nagler, Head of Insurance EMEA chez Schroders, a déclaré :

« Les résultats de l’étude soulignent cette année l’appréciation généralisée et croissante de l’importance de l’actionnariat actif dans l’investissement durable. Dans tous les secteurs, les entreprises sont confrontées à un vaste ensemble de défis et d’opportunités, ainsi qu’à des pressions croissantes les incitant à s’adapter et évoluer. En tant que gérants actifs axés sur le long terme et les fondamentaux, utiliser notre voix et notre influence pour encourager les entreprises à construire des modèles économiques plus sains et plus durables est depuis longtemps important à nos yeux et le devient de plus en plus à mesure que ces tendances s’intensifient. » 

Pour plus d’informations sur l’étude Global Investor Study 2023 et pour consulter l’intégralité du rapport et de ses conclusions, veuillez cliquer ci-dessous :

 

 

[1] Entre le 26 mai et le 31 juillet 2023, Schroders a fait réaliser une enquête indépendante en ligne auprès de plus de 23 000 particuliers qui investissent depuis 33 pays à travers le monde. Cette enquête a couvert des pays en Europe, en Asie, sur le continent américain et dans d’autres régions, et inclus quelque 500 investisseurs belges. Selon cette étude, un « investisseur » correspond à toute personne envisageant d’investir au moins 10 000 euros (ou une somme équivalente) au cours des 12 prochains mois et ayant modifié ses placements au cours des dix dernières années. En raison de ce seuil, Schroders reconnaît que ce groupe, et par conséquent les résultats de la recherche, ne sont pas représentatifs de l’expérience vécue par chacun. Remarque : Les sommes totales dans ce document peuvent ne pas être égales à 100 pour cent du fait des arrondis et des options à sélection multiple.